La 4G, actuellement attribuée pour l’instant aux fréquences 2,6 GHz et 800 Mhz, fait l’objet de débats. En effet le gouvernement qui a proposé au mois de mai d’octroyer une nouvelle bande passante aux opérateurs de téléphonie. Actuellement utilisée par les chaines de la télévision numérique, la basse fréquence 700 Mhz a un sérieux atout : un large spectre qui permet de mieux diffuser le signal sur une longue distance et de mieux pénétrer dans les immeubles. Selon le quotidien La Tribune, l’utilisation de la bande passante de 700 Mhz (jusque là employée par les société de radio télévision terrestres), a été actée lors de la conférence mondiale des radio-télécommunications de l’Union Internationale des télécommunications en mai dernier. Le service mobile en Europe pourrait donc avoir recours à cette fréquence à partir de 2015.
Les opérateurs de téléphonie se réjouissent de ce transfert de fréquence à leur domaine, et voient, là, la possibilité d’étendre davantage leur réseau 4G. C’est le cas par exemple de Free Mobile qui ne possède qu’une fréquence de 2,6 Ghz et qui se verrait sur le même pied d’égalité avec les autres opérateurs concurrents qui disposent de plus de fréquence. Les candidatures pour les demandes d’attribution pourraient être rapide puisque l’Etat souhaite mettre à profit cette source de revenus opportune. L’Etat pourrait en effet récolter au moins l’équivalent de ce que lui rapporte la fréquence 800 Mhz, soit 2,6 milliard d’euros. Même si les opérateurs de téléphonie perçoivent un intérêt à cette nouvelle mis en enchère, ils montrent une certaine réserve. Selon La Tribune, un dirigeant de Bouygues Telecom estime que la mise aux enchères pour l’attribution des bandes passantes de 700 MHZ est « encore trop tôt ». Les opérateurs sont encore économiquement fragiles suite à la dernière mise aux enchères des fréquences 800 Mhz et 2,6 Mhz et à la perte de revenus engendrée par l’arrivée des opérateurs low cost.